Ciblant les investisseurs riches des pays tels que la Chine et la Russie, le secrétaire d’Etat espagnol pour le commerce, Jaime Garcia-Legaz, a annoncé cette semaine un plan pour offrir aux étrangers le droit de s’installer dans le pays en échange de leur achat d’une propriété valant 160 000 € ($ 200,000 ) ou plus.
Dans les prochaines semaines, le gouvernement va commencer à réformer une loi sur les étrangers afin de relancer la demande de logements. La loi permettrait aux acheteurs étrangers à transiter librement autour de la zone Schengen comprenant les 26 pays, y compris des pays comme l’Allemagne, la France et l’Italie. Selon le plan, les étrangers ne seront pas autorisés à travailler.
La mesure est censée aider à nettoyer les actifs toxiques d’une bulle immobilière qui a éclaté en 2008. Il n’est pas encore clair sur de combien de temps le permis de séjour sera délivré ou si le permis de séjour sera étendu aux conjoints et aux enfants de moins de 18 ans.
Ce ne sera pas la première fois qu’une nation européenne a mis en place un tel système. Le Portugal et l’Irlande ont mis en œuvre des lois des années plus tôt où les papiers de résident sont émis en contrepartie d’investissement immobilier de 400 000 euros (512 516 $) et 500 000 euros (640 599 $), respectivement.
Le mois dernier, la Hongrie a offert la résidence permanente aux ressortissants de pays tiers en échange de l’achat d’une obligation émise spécialement d’au moins 250 000 euros (320 365 $).
En Espagne, environ un tiers sur plus d’un million de logements vides sont situés dans des zones touristiques côtières.